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Φανή Πεταλίδου
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ΑρχικήΑπόψειςΗ τσιμεντοποίηση της Ακρόπολης

Η τσιμεντοποίηση της Ακρόπολης

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Θέμα στην γαλλική Le monde,

«Akropolis SOS”. Είναι η κραυγή, απελπισμένη, που σήμερα φέρνει κοντά τους λάτρεις της Ακρόπολης που αντιμετωπίζουν το έργο ανακαίνισης που επικυρώθηκε στις 3 Φεβρουαρίου από το ελληνικό Υπουργείο Πολιτισμού και του οποίου το έργο θα ξεκινήσει αυτό το φθινόπωρο. Στα αξιοθέατα τους, η μαρμάρινη ανακατασκευή της σκάλας που οδηγεί στην κορυφή, μια παρέκκλιση κληρονομιάς σε συνδυασμό με μια ιστορική παρερμηνεία», γράφει σε άρθρο της στη Le Monde, η Roxana Azimi και με τίτλο “Στην Ακρόπολη, αρχαιολόγοι και ιστορικοί μιλούν για ιεροσυλία – Αισθητική καταστροφή”.

«Το ίδιο είχε ήδη προκύψει ενάντια στον καθορισμό των περιπάτων που ξεκίνησε το 2020, το οποίο, σύμφωνα με αυτούς, καταστρέφει την αισθητική των ερειπίων χωρίς να διευκολύνει την πρόσβαση για άτομα με μειωμένη κινητικότητα. Πριν είναι πολύ αργά, 133 διεθνείς ειδικοί παροτρύνουν, με ανοιχτή επιστολή, το ελληνικό κράτος να αναστείλει την ενέργειά του, που θεωρείται ασέβεια και επικίνδυνη», συνεχίζει το δημοσίευμα.

Δείτε το δημοσίευμα ΕΔΩ

Sur l’Acropole, archéologues et historiens crient au sacrilège

Plus d’une centaine d’experts en Antiquité demandent à la Grèce de revoir le projet d’aménagement du trésor athénien, qui consiste notamment à reconstruire l’escalier en marbre des Propylées.

Par Roxana Azimi

Ruine esthétique

« Akropolis SOS ». C’est le cri, désespéré, qui rassemble aujourd’hui les amoureux de l’Acropole face au projet de rénovation validé le 3 février par le ministère de la culture grec et dont les travaux devraient démarrer cet automne. En ligne de mire, la reconstruction en marbre de l’escalier des Propylées conduisant jusqu’au sommet, une aberration patrimoniale doublée d’un contresens historique à leurs yeux.

Les mêmes s’étaient déjà soulevés contre la bétonisation des promenades entamée en 2020 qui, d’après eux, ruine l’esthétique des ruines sans faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite. Avant qu’il ne soit trop tard, 133 sommités internationales exhortent, dans une lettre ouverte, l’Etat grec à suspendre son geste, jugé irrespectueux et dangereux.

Fort attractif

L’Acropole, pour la Grèce, est un symbole de sa grandeur passée et un juteux parc d’attractions. Le Parthénon, comme les principaux édifices du site, fut construit au Ve siècle avant notre ère. Mais les vestiges les plus anciens de ce site archéologique de trois hectares dominant Athènes remontent au deuxième millénaire avant Jésus-Christ.

Tour à tour forteresse, centre politique et temple dédié à la déesse Athéna, le promontoire est aujourd’hui l’un des lieux les plus fréquentés au monde (2,9 millions de visiteurs en 2019). Bref, du pain bénit pour un pays dont le tourisme représente de à 20 à 25 % du PIB.

Bataille homérique

Le sujet empoisonne les relations gréco-britanniques : au début du XIXe siècle, Lord Elgin, diplomate britannique auprès des Ottomans – qui dominaient alors la Grèce –, arrache une cinquantaine de plaques du Parthénon. Connues sous le nom de « marbres d’Elgin », ces frises sont conservées depuis 1816 par le British Museum, à Londres. Périodiquement, la Grèce en réclame le retour. En 2019, le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, a demandé un simple prêt en vue du bicentenaire de l’indépendance grecque, qui a lieu cette année. « No », a répondu le premier ministre britannique, Boris Johnson, dans la continuité de ses prédécesseurs. Pourtant, un sondage publié en 2014 par le Times relevait qu’à peine un quart des Britanniques tiennent à garder les marbres de la Grèce.

Censure peu orthodoxe

En 2009, à la demande du tout nouveau Musée de l’Acropole, Costa-Gavras collabore à un film de présentation à l’attention des visiteurs. L’auteur de Z, un thriller politique magistral inspiré de la dictature des colonels grecs, tombe des nues : alors qu’il croyait signer un inoffensif film de commande, la censure le menace ! Un court passage de son film d’animation, montrant le saccage du monument par les premiers chrétiens, déplaît à l’Eglise orthodoxe grecque. Laquelle pèse de tout son poids pour que ce passage soit amputé. D’abord résolu à sacrifier l’extrait litigieux, le Musée de l’Acropole finit par y renoncer sous la pression médiatique.

Une vidéo du ministère de la culture grec sur la bétonnisation du site

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